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Il est parti trop tôt dans l’au delà

Je connais très peu Jean louis Murat mais sa poésie reste gravée dans ma petite mémoire fleur bleue…

Et il n’est jamais trop tard pour découvrir ce troubadour parti trop tôt, 71 ans, dans l’au-delà …natif de ma région natale ( clic) 🙂

En passant

Charles Bukowski : So you want to be a writer?

 Alors tu veux être écrivain ?

Si cela n’explose pas à l’extérieur de toi, en dépit de tout, ne le fais pas.
A moins que ça jaillisse spontanément de ton cœur, de ton esprit et ta bouche et de tes tripes, ne le fais pas.
Si tu dois t’asseoir des heures à fixer l’écran de ton ordinateur ou penché sur ta machine à écrire à chercher les mots, ne le fais pas.
Si tu le fais pour l’argent ou la gloire ne le fais pas.
Si tu le fais pour avoir des femmes dans ton lit ne le fais pas.
Si tu dois rester  assis là et réécrire encore et encore ne le fais pas.
Si le simple fait d’y penser est laborieux, ne le fais pas.
Si tu essayes d’écrire à la façon de quelqu’un d’autre, oublie tout de suite.
Si tu dois attendre que cela rugisse hors de toi, dans ce cas attends patiemment.
Si cela ne rugit jamais hors de toi, fais autre chose.
Si tu dois d’abord le faire lire à ta femme, ta petite amie, ton petit ami, à tes parents ou à n’importe qui d’autre, tu n’es pas prêt.

Ne sois pas comme tant d’auteurs, ne sois pas comme tant de milliers de personnes qui s’autoproclament écrivains, ne sois pas triste et ennuyeux et prétentieux, ne te consume pas dans l’amour de toi-même.
Les bibliothèques du monde entier ont déjà baillé de sommeil sur ton genre.
N’en ajoute pas.
Ne le fais pas.
A moins que cela jaillisse de ton âme comme une fusée, à moins que rester silencieux ne te mène vers la folie ou le suicide ou le meurtre, ne le fais pas.
A moins que le soleil en toi ne consume tes tripes, ne le fais pas.

Lorsque le moment sera vraiment venu, et si tu as été choisi, cela se fera de soi-même et cela continuera à se faire à moins que tu ne meurs ou que cela meurt en toi.

Il n’y a pas d’autre façon. et il n’y en a jamais eu.

En passant

Fredric Brown: Cauchemar en jaune (1961)

de son recueil  » Fantômes et Farfafouilles » 

Il fut tiré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un  moment après l’avoir fait taire, à repasser une dernière fois les plans qu’il avait établi pour une escroquerie dans la journée et un assassinat le soir.
Il n’avait négligé aucun détail, c’était une récapitulation finale. A vingt heures quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé le moment parce que c’était son quarantième anniversaire et que c’était l’heure exacte où il était né. Sa mère, passionnée d’astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui même n’était pas superstitieux, mais cela flattait son sens de l’humour de commencer sa vie nouvelle à quarante ans, à une minute près.
De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains : une partie y restait.

Un an auparavant, il avait « emprunté » cinq mille dollars, pour les placer dans une affaire sûre, qui allait doubler ou tripler la mise, mais il en perdit la totalité. Il « emprunta » un nouveau capital, pour rattraper sa perte. Il avait maintenant environ trente mille dollars de retard, le trou ne pouvait être guère dissimulé désormais plus de quelques mois et il n’y avait pas le moindre espoir de le combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de réaliser le maximum en argent liquide sans éveiller les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l’après-midi, il disposerait de plus de cent mille dollars, plus qu’il ne lui en fallait jusqu’à la fin de ses jours.
Et jamais, il ne serait pris. Son départ, sa destination, sa nouvelle identité, tout était prévu, fignolé, il n’avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois.
Sa décision de tuer sa femme, il l’avait prise après coup. Le mobile était simple : il la détestait. Mais c’est seulement après avoir pris la résolution de ne jamais aller en prison, de se suicider s’il était pris, que l’idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s’il était pris, il n’avait rien à perdre en laissant derrière lui une femme morte au lieu d’une femme en vie.

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Qu’haché-je ?

J’ai haché menu comme chair à pâté la feuille ci dessus pour assouvir un penchant presque aussi vieux que l’humanité … et j’en hacherai d’autres … Mais késako ?

Je vais être  grillée … mais allez ! un petit indice musical 😉

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Hello, ici y’a un peu d’eau 😉

Entre quatre averses tout fleurit et ça fleure bon le pot pourri 🎶

ça faisait un bail que le minuscule torrent du hameau ne rigolait plus beaucoup !

Que sa chevelure ne cascadait plus dans la terre assoiffée…

Et Tchitchou canaillou en profite pour guetter Merlou qui picore des vers, pendant que Minou roupille ! mais je veille sur lui et sa merlette …

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J’aime Véronique avec son son 🥰

ça faisait un long moment que je n’avais pas écouté sa voix cristalline, ses mains pianoter délicatement, ses beaux mots chanter  … alors qu’à une assez lointaine époque je ne m’en lassais pas ! alors une chanson (elle a tant d’autres toutes aussi jolies) de ses amours mélancoliques mais aussi assez violents… une chanson qui la raconte mais je ne vous la raconterai pas … si ses amours tumultueuses vous intéressent vous les trouverez sur le Net …

Et oui en ce moment je ne suis que musique et poésie 😊 c’est le printemps !!!