Ils ne sont pas au bout du rouleau…de printemps

Fleur souriante, non encore fanée, elle fait tapisserie sur un divan dans une soirée pince-fesses pour célibataires coincés ! Mystère et boule de gomme se dit-il charmé par cette décoration vivante .

ça tombe bien, il est tapissier et preneur de cette belle œuvre qui le séduit immédiatement, ça tombe bien, elle est pâtissière et preneuse des gourmandises de ce bel homme !

Mais tous deux ont un léger recul : elle est trop peinturlurée pour être sincère pense monsieur, il a une trop grosse brioche, il va manger mon commerce pense madame.

Ils se mettront pourtant à la colle.

Elle sortira son rouleau à pâtisserie quand il la traitera de pot de peinture, il lui clouera le bec quand elle lui reprochera de se goinfrer de ses pâtisseries, mais leur vie à deux, sans être toujours du gâteau, sera une douceur remplie de succulents rouleaux de printemps (y’a des tas de recettes sur ce site).

Pauvre petite fille …

Une femme, mal aimée des hommes, qui lui en ont fait voir des vertes, des pas mures et des pourries, affuble sa rejetonne du doux prénom d’Apocalypse, prénom qui colle autant que de la super glue à la peau de la fillette …Le crane bourré de revanche envers la gente masculine , par une mère devenue folle dingue, elle devient ce que maman attend d’elle : Une chipie fatale.

Danseuse adulée,  elle envoutera chaque homme qui aura le malheur de croiser son noir regard maléfique tout en reluquant les trémoussements érotiques de son corps diaboliquement beau .

Aucun d’eux ne pourra se débarrasser de la bête une fois le voile levé sur les charmes de la belle et tous finiront fous d’amour à mort.

La vengeance de maman, frappée du ciboulot, a parfaitement réussi.

PS : Un mortel extrait du grand film « Métropolis » (1927) de Fritz Lang sur mon petit texte flippant 😮

Bad girl 💙

Je t’ai achetée pour trois fois rien à la foire aux humanoïdes modèles.

Au début tu étais gentille :  tu lavais mon linge sale, tu reprisais mes chaussettes, tu repassais mes chemisettes, tu m’approvisionnais au supermarché, tu cuisinais, tu astiquais la maison bien mieux que Cendrillon, tu t’habillais avec des riens, tu chantais mes louanges aux voisins, tu me faisais tant de trucs divins….

Puis tu as râlé, tu as fait la grasse matinée, tu as négligé tes travaux ménagers, ton devoir conjugal, tu es allée danser, tu m’as réclamé de l’argent pour t’habiller, et j’ai flippé!

J’ai voulu te restituer au forain pour publicité mensongère, il m’a répondu que tu avais été fabriquée la tête un peu à l’envers!

Alors, je t’ai abandonnée dans la fourrière pour humanoïdes inachevés.

Tu t’en es échappée, tu es rentrée complètement délurée! 

Je suis devenu ton toutou avec lequel tu fais joujou …

Et j’adore ça !!!

Ainsi zézayait zaratouzêta

Depuis des années, délesté par une fusée Zanzibarienne, je visite  Zaratouzêta. Zoé, la zen géante indigène, m’ y approvisionne.

Raoul Giordan : Météors Sur Zaratouzêta vivent quinze autres colosses qui comme Zoe zézayent, quinze zigs pour une gonzesse, un zeste jaloux les uns des autres!  Vous imaginez l’eau dans le gaz, s’ils pensent que j’ai la curiosité de visiter Zoe!

Sois invisible si tu tiens à tes vieux os, a zozoté Zoe, tu es un mâle, avec un zizi pas zigantesque, z’vrai, mais un. Si tu es zieuté, zizanie tu sèmeras !  Elle assure Zoe alors Ze l’ai explorée.

C’est zarbi, depuis ze zozote aussi !

Débris de mots sans rock fort

Un Corse, le père Joseph, ex grand condé, assis dans la brousse provençale, buche un pavé à propos d’une abbaye des Pyrénées quand passe St Julien, un Ch’ti roux des Flandres, promenant  deux chèvres suivies d’un mouflon en rut.

Les bêtes déposent leurs crottins aux pieds de l’explorateur littéraire. Bougon, il rouspète sur ces délices d’été puants, et se lève si brutalement qu’il en perd ses boutons de culotte. Julien bon grivois, sort alors de sa besace de berger du chèvre aux figues : Régale toi mon vieux.

peter-pan-008Soudain un cri ! Celui d’une féerique belle des champs prise dans la trappe d’une toile d’araignée. Libérée, Baby belle, pur délice d’un caprice des Dieux, remercie le cœur léger ses sauveteurs par une abondance de brins d’amour sur leurs joues !

pouet-pouet-camembert-expression-fromage

Pour se pourlécher les babines

la belle Hélène une alléchante pâtissière traverse tremblante la forêt noire, seulement éclairée par un petiot croissant de lune, quand une chansonnette d’opérabouffe, telle un éclair, la sort de sa rêverie. Passe la cantatrice, une religieuse avec accroché à sa tresse  un financier en brioche lui mendiant des pets de nonne.

lg4ap8h2Hélène accélère le pas pour ne pas rater sa navette  quand loulou, un cake tire au flanc, de crêpe noire vêtu, surgit réclamant une galette. Hélène la lui offre. Tu es un chou dit t-il la croquant à pleine dents, en y laissant deux dedans. Hou! hou! hou! quelle tuile hurle t-il ! Tu ne m’as pas loupé espèce de gaufre

Hélène toujours bonne poire ne lui donne pas une beigne, mais aura l’illumination et deviendra une célèbre Alsacienne grâce à ces dents de loup trop gourmandes 

https://unflodebonneschoses.fr/bredele-dents-de-loup/

Une toison dort …

Elle se souvient alors avoir eu la veille une poussée d’idées noires qu’elle a tenté de noyer dans plein d’alcool : Elle les a vraiment trop arrosées !

Déstressée, elle se fera faire des tresses démesurées par Jason, un coiffeur, qui les lui coupera.

Il tombera complètement amoureux d’elle, et ce, jusqu’à la pointe de ses cheveux ébènes.

Chaud! chaud! le chocolat

Je débarque sur l’île de São Tomé, l’île « Chocolat« . Je compte m’y faire des pépètes avec un petit commerce, au noir, de pépites de cacao, pour continuer pépère mon tour du monde en solitaire. Je marche direction les cacaoyers là haut sur la montagne. Tout à coup un grand vol de mouches sifflantes , t’sais :  les ♪♫Tsé-tsé ♪♫,  me tombe dessus.

Maladie du sommeil : le génome de la mouche tsé-tsé décrypté

Leurs aiguilles me transpercent. J’ai un grand coup de barre, la tête au carré, l’irrésistible envie de piquer un somme !  Je m’affale. On me ramassera, liquéfié, à la petite cuillère.

Je continuerai, complètement à coté de la plaque, mon long dodo brulant de fièvre à l’hôpital … j’y fondrai de quelques bons kilos et je me réveillerai vacciné à vie du chocolat.

Sa sorcière mal aimée

Elle est là, au milieu du garage. Sa vue lui donne tellement de cœur au ventre qu’il gratte sans répit les cordes de sa guitare, avec ses tripes, pour qu’elle daigne enfin lui jeter un regard. Il hurle du fond de ses entrailles son chant de loup fou d’amour.

En folie sur son crane, sa banane danse de crânerie. Mais la sorcière adorée ayant d’autres chats à fouetter, ce pitre n’est pas du tout son trip, s’envole avec agrippées à ses longs cheveux noirs des chauves souris qui rient à s’en péter la bedaine.

Les viscères à l’air, il est bienheureusement guéri de sa passion, tord boyaux, par son gros colon lequel remet dans un énorme point final anesthésiant tout en ordre dans son peu banal désordre viscéral.

Un pince-sans-rire 😧

N’aie crainte Carry dit il devant ma tête d’enterrement : Dieu te prothèse ! Allez montre tes ratiches et regarde moi ça ajoute t-il en exhibant triomphalement ses trophées. Regarde ! le propriétaire de celles-ci a claqué en jouant à la roulette russe, je lui ai donc offert sa dernière couronne, ces chicots étaient ceux d’un déraciné qui sucre maintenant les fraises, ces dents en or celles qu’un pianiste m’a laissé pour régler la note de son clavier …

Il continue ses anecdotes dantesques, tandis que pris en tenaille entre douleur et terreur, je pète un plomb et saute du fauteuil !

Et pour rigoler (Faut rigoler avant qu’le ciel nous tombe sur la tête 🎶) le blues du dentiste composé par Boris Vian et Henri Salvador interprété par Paul Personne et Ticky Holgado